Quand on était au collège, on
nous a demandé de choisir une orientation pour le lycée. Cette orientation est
importante car elle détermine une voie professionnelle. En 3ème, on
a environ 14 ans. Ce n’est pas évident, à 14 ans, de savoir ce que l’on veut
faire comme métier. Il y a les passionnés pour qui leur cursus est tout tracé.
Ces personnes ont de la chance car elles savent très clairement ce qu’elles
veulent faire. Et il y a les autres. Ceux qui n’ont pas d’idées précises. Alors
selon leurs aptitudes en français, math, langues, sport, etc, on les dirige
vers une voie plutôt qu’une autre sans trop savoir sur quoi cela va déboucher.
Ensuite, il faut choisir une
filière après le bac. Quand on ne sait pas quoi faire, on va voir un ou une
conseiller(ère) d’orientation. Cette personne fait ce qu’elle peut pour nous
indiquer les emplois possibles dans telle ou telle branche mais elle ne peut
pas balayer tous les postes.
Bref, pas mal de gens finissent
par faire un travail, disons alimentaire. Eh oui, il faut bien payer les
factures ! Et puis, à l’heure d’aujourd’hui, on nous dit qu’on a de la
chance d’avoir un travail. Peut-être est-il bien payé, les horaires souples, un
environnement agréable. Alors de quoi se plaint-on ? C’est vrai après
tout, beaucoup sont au chômage et aimeraient être à notre poste, même si ce n’est
pas le boulot rêvé. D’ailleurs, c’est quoi un « boulot rêvé » ?
Oui, posons-nous la question ! Il y a autant de réponses que de personnes
sur cette terre. Pour chaque personne, la réponse peut-être différente. Pour certains,
ça sera un boulot plutôt pépère, doucement le matin et pas trop vite l’après-midi.
Pour d’autres, ça sera un travail très prenant ne laissant pas une minute de
répit. Pour ceux qui ont réussi à faire de leur passion, un métier, peu importe
que cela soit rémunérateur ou envahissant, ils font ce qu’ils aiment et ça les
rend heureux.
A partir d’un certain âge,
certains diront la quarantaine ou « the middle life », on regarde sa
vie et on voit qu’on a de la chance d’avoir une belle famille, un logement, de
quoi remplir l’assiette et partir un peu en vacances. Mais est-ce que notre
emploi nous satisfait ? Allons-nous au travail de bon cœur tous les matins ?
Pensons-nous à notre travail avec plaisir, fierté ? Ou essayons-nous de l’oublier
dès qu’on passe la porte de l’entreprise le soir ?
C’est pourquoi, il faut parfois savoir
se poser, faire une sorte d’introspection. Si notre métier n’est pas celui dont on
rêvait, quel est-il ? Le sait-on ? Si on ne sais pas, on peut faire
un bilan de compétences. Ca ne nous donnera un pas métier mais plutôt des
aptitudes et une palette de métier possible. Il faut prendre le temps d’y
réfléchir. Arrive-t-on à se projeter dans tel ou tel profession ? Vers
lequel notre cœur penche le plus ?
Ensuite, vient la question de la
reconversion. Sujet compliqué car il implique peut-être une nouvelle formation, d’autres
horaires, un nouvel apprentissage. Quand on a une famille et un « train-train »,
il faut tout remettre en question. Ce n’est pas évident. Il faut que toute la
famille soit impliquée afin de faciliter la reconversion. On redémarre presque
à zéro pour certains domaines. Et quand on a la quarantaine, il faut retourner
à l’école (que ça soit effectivement dans un milieu scolaire ou par
correspondance ou en candidat libre). Ce qui implique leçons à apprendre,
devoirs à faire, etc… Dur de retourner 20 ans en arrière !
Si on est motivé, sûr de son
choix comme une évidence, il faut se lancer. Le plus difficile étant de faire
le premier pas et ensuite, l’engrenage est en route. C’est une belle
opportunité et il serait dommage de passer à côté !
Courage !
Maddy
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